“Dans ce cabaret métaphysique, une brochette de personnages loufoques explore et active la grande illusion avec laquelle notre réalité se débat. Ni thèse ni démonstration, chez Sandra Gaudin. Son envie première consiste à faire exister un univers avant tout spectaculaire. Celui, très lynchien, du «Cabaret des réalités» invite aux introspections chamaniques, s’amuse du monde, questionne nos existences et garantit un joyeux voyage aux frontières de nos logiques.”

— Gérald Cordonier, 24 heures

 
 

“C’était dément et drôle et absurde et coloré et intense et décalé et l’âme de Alejandro planait magiquement.”

– Bruno Deville, réalisateur

Le Cabaret des Réalités

2019
Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains
Le Reflet, Vevey
Vélodrome, Plan-les-Ouates

> > > Théâtre des Osses à Fribourg, du 23 avril au 2 mai 2021
Reporté au 13 - 22 mai 2022

Sur un plateau vide apparaît en quelques secondes un cabaret quantique, à la fois ancien et futuriste où tous les temps, toutes les époques se vivent en même temps. On assiste à des numéros autour de La Réalité (inspirés des visions des différents scientifiques). Le texte, l’image, la danse et la musique, chacun y va de sa note. L’atmosphère est hypnotique. Des personnages tantôt burlesques à outrance, sortis de l’univers du cinéaste et auteur de bandes dessinées Alejandro Jodorowsky (La Maya chanteuse borgne, Céres le scientifique fan de Nana Mouskouri, le bateleur, le pendu, etc.), tantôt acteurs sans fard ni effet, pouvant se référer au théâtre contemporain. Dans cette ambiance généreusement métaphysique tournent des sensations étranges: et si tout était faux, et si la vie était une fiction, un rêve à vivre corps et âme, avec ardeur, jusqu’au bout de l’illusion?

"Notre regard crée la réalité, nous voyons ce que nous croyons… J’ai envie de poursuivre la réflexion sur les notions de réalité et d’illusion". Sandra Gaudin

Ecriture : Alejandro Jodorowsky et Sandra Gaudin
Mise en scène : Sandra Gaudin

Vidéo : Francesco Cesalli
Musique : Arthur Besson
Scénographie : Sandrine Pelletier
Costumes : Eléonore Cassaigneau, Samantha Landragin
Lumière : Christophe Pitoiset
Son : Jonas Bernath
Maquillages : Sonia Geneux
Coiffures et perruques : Olivier Schawalder
Régie générale : Théo Serez
Régie plateau : Diane Sicault
Régie son : Bastien Mérillat
Imagerie : Patrick Buehler
Photos : Samuel Rubio

Jeu :

Arthur Besson
Gérard Diggelmann
Diane Muller
Victor Poltier
Kamel Ragab
Anne-Catherine Savoy
Christian Scheidt
Agathe Testa
Mona Testa
Luigi Viandante

PRESSE

RTS : Vertigo avec Laurence Froidevaux

Les illusions de Sandra Gaudin captivent…

… «Bienvenue au Cabaret des réalités!» Victor Poltier, comédien fraîchement diplômé, se retrouve propulsé Monsieur Loyal d’une succession de numéros burlesques. Les illusions se déchaînent et s’enchaînent dans la nouvelle création de Sandra Gaudin, inspirée de l’univers d’Alexandro Jodorowsky. Créé la semaine dernière au TBB d’Yverdon, ce spectacle tiendra l’affiche du Reflet, à Vevey, jeudi soir, puis de l’Espace Vélodrome de Plan-les-Ouates (GE) le 29 mars. 
Avec «Le Cabaret des réalités», la dernière création imaginée par la Cie Un air de rien, il y a tout ce qu’on aime dans le travail de la metteure en scène Sandra Gaudin. Saluons le talent de la Lausannoise qui sait, comme peu de ses confrères, fédérer de multiples talents au service d’une seule idée, fût-elle plus kitch que baroque, fût-elle avant tout divertissante.
De la scénographie aux coiffures, des costumes à la musique ou à la lumière, tout travaille à la cohérence de l’univers inspiré, cette fois-ci, par la pensée magique d’Alexandro Jodorowsky. Dans ce cabaret métaphysique, une brochette de personnages loufoques explore et active la grande illusion avec laquelle notre réalité se débat. Ni thèse ni démonstration, chez Sandra Gaudin. Son envie première consiste à faire exister un univers avant tout spectaculaire. Celui, très lynchien, du «Cabaret des réalités» invite aux introspections chamaniques, s’amuse du monde, questionne nos existences et garantit un joyeux voyage aux frontières de nos logiques.

– Gérald Cordonier, 24 heures

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