“ Une véritable exploration ethnologique et poétique de notre société. ”

— Marie-Pierre Genecand

Farniente

2015
TBB Yverdon
CPO Lausanne
Nuithonie Fribourg
Théâtre du Loup Genève

Monsieur Soulaki : avant d’arriver là-bas vous oubliez tout, vous avez le Maroc devant vous, un autre pays, un autre paysage, une autre vie devant vous. Vous oubliez tout ce qui est derrière, c’est ça les vacances, si en vacances on pense toujours à ce qu’on a derrière, c’est pas la peine d’y aller.
Je suis content, j’ai réalisé ce que j’avais imaginé, je me suis dit : on va aller à tel endroit, on va passer telles vacances, on va aller à l’hôtel, et voilà je suis content, c’est réalisé.


Avec Farniente, la Compagnie Un Air de Rien, en résidence au Théâtre Benno Besson, revient à sa propre écriture, joyeuse et surréaliste. Hélène Cattin, Sandra Gaudin et Christian Scheidt proposent cette fois-ci du théâtre à 360 degrés: grâce à la vidéo, les spectateurs seront totalement immergés dans un environnement les invitant aux vacances. En questionnant les habitudes et les rituels liés au temps libre de la société contemporaine, la Compagnie Un Air de Rien propose une exploration ethnologique et poétique de notre société, de nos conditionnements, et interroge aussi, comme elle aime à le faire, l’existence humaine et son inéluctable finitude…

 

Mise en scène

Sandra Gaudin

Jeu

Pierre Banderet, Hélène Cattin, Maud Faucherre, Christian Scheidt


Assistante ms Diane Muller
Vidéo Francesco Cesalli
Scénographie Yves Christinet
Composition Arthur Besson
Sonorisation Bernard Amaudruz
Costumes Eléonore Cassaigneau
Lumières Christophe Pitoiset
Coiffures Olivier Schawalder
Maquillages Sonia Geneux

Photos Patrick Buehler

PRESSE

Le sable, le soleil et le pouvoir d’achat
…Si la pièce a pour vocation de sensibiliser le spectateur à l’envahissement du conformisme dans son propre temps libre, Farniente ne trahit pas son titre : la compagnie Un air de rien aborde cette thématique avec une douce oisiveté qui assure au spectateur un divertissement intelligent et amusant.

– Laura Weber


Un style. Acidulé, secoué, vintage. Depuis 2002, la compagnie lausannoise Un air de rien enchante avec ses salves revigorantes qui essorent les sujets sans les ménager. Qu'ils scrutent la rencontre amoureuse (Reviens, Cheese, Flash), le trépas (J'ai l'impression qu'André est mort dans les toilettes) ou le théâtre (Je vais te manger le cœur avec mes petites dents), Sandra Gaudin, Hélène Cattin et Christian Scheidt abordent leurs sujets avec une pertinente impertinence. Manière un peu crâneuse de dire: «Ce qui ne tue pas rend plus fort.» Parallèlement, le trio a mené une série d'hommages également excitants. Jean-Luc Godard, Louis de Funès ou Pierre Desproges ont bénéficié de leur regard aiguisé. Bien sûr, leurs relectures frisent l'excès, voire la caricature, mais jamais le collectif boosté - et magnifiquement perruqué - ne peut être pris à défaut d'anémie. Intéressant de voir, dès lors, comment ces toniques du plateau vont aborder leur dernière thématique: les loisirs, temps morts ou autres périodes de break. Dans Farniente, Sandra Gaudin promet «une véritable exploration ethnologique et poétique de notre société». Une proposition sur les moments de creux qui, c'est sûr, ne manque pas de relief.

– Marie-Pierre Genecand, Le Temps

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